Week-end – Trail du Grand Ballon
Départ vendredi 29/04 à 15h et 16h pour une joyeuse équipe répartie en 4 bus. Dans le 1er convoi, une route sans encombre vers les contreforts des Vosges avec une ascension du Grand Ballon par Uffholtz. Cette montée ne laisse pas indifférents les cyclistes présents (21.6km à 5% de moyenne et des passages à plus de 11%). Après quelques hésitations, les 2 mini-bus arrivent au Markstein en ayant aperçu des bribes alléchantes du circuit du WE.
Le temps de commencer à s’installer, l’autre convoi arrive et c’est l’heure de boire l’apéro. Les 14 coureurs du 48km s’interrogent sur la pertinence de boire une bière une veille de course mais, pourquoi pas, les “nouvelles” expériences forment la jeunesse !
Après un repas d’avant-course composé d’une soupe aux oeufs (!), de pâtes aux asperges et à l’ail des ours et un “très léger” donut au kirsh, tout le monde part se coucher. Les coureurs du 48km règlent leur réveil sur 4h-4h30 pour un départ de course à 7h.
Samedi 30 Avril
Le réveil sonne aux aurores.
Chacun se prépare. Certains sont dans l’expectative, d’autres sont plus sereins. Ça s’affaire dans les chambres en diluant la poudre isotonique dans les flasques (ou dans les sacs comme Jean-Luc), en préparant leur matos. Le temps s’annonce beau (pour le début de journée). Il faut partir plus tôt car il y avait trop de monde à la remise des dossards la veille.
Tout se passe presque bien sauf pour notre Francky national que les belges-organisateurs n’ont manifestement pas envie de voir courir. Jean rencontre le même souci de licence (ahh !! Ce vieux serpent de mer que ces licences UFOLEP !) mais il connaît les combines pour embrouiller son monde, le bougre et s’en sort !
Une fois les déboires de certif passés, on attend le départ en admirant le lever du jour sur la chaîne des Vosges pendant que ceux restés à l’auberge peuvent ENFIN se rendormir. Reste à s’échauffer progressivement.
L’heure du départ approche et le trac s’estompe progressivement. Un dernier selfie pour la plupart pendant que Phil Berger met une dernière touche à sa préparation d’avant-course, décidément mouvementée après avoir eu besoin de quémander un short après avoir oublié le sien. Il arborera donc les couleurs de l’US Coteaux de Seille.
C’est parti pour d’abord 8km de descente vers Saint-Amarin. Cette descente sera empruntée par tous les formats. Elle est plutôt large avec 1 ou 2 goulets qui nécessitent d’être bien placé pour éviter de trépigner en attendant de passer. Valentin prend un départ de feu et Francky part se placer aussi à l’avant.
C’est assez inhabituel de débuter une course de cette façon. En tout cas, le paysage et la vue sur la vallée sont magnifiques. Le chemin n’est pas assez technique pour des cracks de la descente comme Isa mais cela permet de se préparer aux 9km suivants de remontée vers le Grand Ballon. La montée n’est pas très raide, la tentation est grande de tout courir mais la route à faire reste importante donc on alterne les temps de course avec ceux de marche.
La course se poursuit avec 5km de “plat” avec un peu de route (traversée d’une zone de quiétude de faune sauvage) puis un très agréable single qui nous ramène vers le Markstein pour terminer la 1ère boucle. Les coureurs du 23km termineront ici leur circuit le lendemain. C’est un cadre qui laisse imaginer de superbes sorties de skating en hiver.
Place ensuite à la descente vers le lac de la Lauch en contrebas du Markstein par une descente un peu plus raide en passant à proximité d’un ancien stade de saut à ski. C’est la mi-parcours (du 48km). Après la traversée du barrage, on repart sur une montée dans une prairie ouverte où les jonquilles sont en fleurs et les gentianes commencent à sortir. Cette côte de 2,5km est un peu plus dure mais le sentier est très joli et la vue aussi. Certains coureurs, partis trop vite, commencent à marquer le coup. Cela nous ramène vers le ravito qui est situé à notre auberge, le Steinlebach. Les 1ers coureurs de l’ALL s’attendent à une ovation de leurs collègues mais ils n’ont pas la chance de les apercevoir puisque ces derniers ne sont pas encore revenus de leur pêche aux dossards !!
Heureusement, ils sont là pour encourager les suivants. Sébastien, le gérant, a préparé un accueil au top avec une sono. Il reste 18km à parcourir. Nathalie est “fin bien” !
La dernière partie, à l’image du départ, est assez particulière car elle comporte une descente de 8km puis une montée finale de 7km. Ça tape pas mal et, comme pour la 1ère descente, ce n’est pas technique mais, cette fois, les jambes commencent à être lourdes et chacun adapte son allure en pensant que tout ce qui est descendu devra être remonté.
Pour terminer, il faut donc tout remonter. C’est le juge de paix. Les plus frais en profitent pour glaner quelques places quand d’autres, comme Lolo, serrent les dents. C’est la côte la plus raide du jour. La fin, plus plate, dure 3km d’un très joli sentier dont on profiterait volontiers d’habitude mais, avec l’accumulation des kilomètres, on a plutôt envie que ça se termine vite.
A l’arrivée, Valentin explose les compteurs avec une 12ème place au scratch sur 360 en 5h08 (!). Arrivent ensuite Jean-Luc et Phil Berger, respectivement 24ème et 25ème, en 5h25 après un très beau “chassé-croisé” et une magnifique perf’. A la clé, un doublé en M3. Il est bien dommage que les organisateurs aient négligé les cérémonies protocolaires qui auraient permis de voire nos 2 compères en haut de la boîte. Phil Bénier arrive en 5h42, 49ème place et 3ème M2. Étienne suit en 6h04 (87ème), Franck Mourier en 6h08 (97ème). Viennent ensuite Jean 101ème en 6h11, Cyril 128ème en 6h20, Lolo 153ème en 6h31 qui a franchit un cap, Paul 173ème en 6h36. Nathalie finit 189ème en 6h42 et termine 2ème M3 accompagnée de Jean-marc 190ème dans le même temps. Franck Vacherot arrive en 202ème position en 6h47. Pour ces 3 derniers, c’est une superbe 1ère en termes de distance. Tous les coureurs sont accueillis à l’arrivée par les supporters jurassiens qui forment une haie d’honneur autour de cette arche assez atypique. Ils sont d’autant plus enthousiaste qu’ils se sont fait offrir une tenue Scott par Nico.
L’arrivée des 1ers coureurs du club est accompagnée d’un énorme nuage noir qui approche. Astrid, qui tient bon jusque-là et poursuit héroïquement son chemin va être servie pour ses derniers kilomètres. Comme si la difficulté n’était pas suffisante, elle a l’honneur de recevoir sur le bout du nez un gros orage de grêle.
Finalement, elle atteint de belle manière son objectif de finisher en 7h10 à la 246ème place. Bravo !
Pour le reste de la journée du samedi, place à la “récup” ! Les corps déshydratés ont besoin d’être requinqués. Par ailleurs, les 2 années compliquées socialement ayant laissé des traces, tout le monde est heureux de retrouver des moments de convivialité.
La soirée festive commence donc à 14h30 (!) dans la salle qui nous est réservée. On mange, on boit, on parle, on boit, on rit… Sous nos fenêtres, les derniers concurrents du 70km défilent sous une grêle battante. Certains en profitent pour aller faire une sieste de récup ou de veille de course. Les douches (très) chaudes viennent soulager les muscles endoloris.
On refait la course, on décortique le live, on parle de tout et de rien et c’est déjà l’heure du repas.
En soirée, les groupes se forment puis changent aussi vite que les ° augmentent dans les verres. Des invités-surprise apparaissent comme le renard de Steinlebach, la belette du Markstein ou encore le blaireau du Grand Ballon. En fin de soirée, Éric, un amusant personnage, viticulteur alsacien venu faire un extra à l’auberge pour le week-end vient même finir la soirée auprès de nous les mains pleines de bouteilles au contenu qui brûle le gosier comme une liqueur d’échalotte relevée au jus d’ail.
Dimanche 1er Mai
Réveil pour 8h.
Les mines sont un peu enfarinées et pas seulement à cause du trac d’avant-course qui empêche de dormir. Isa s’active un peu plus que les autres car elle démarre à 10h pour le 32km. La météo est mitigée, la plaine est bouchée, il fait un peu frais.
Une fois les chambres vidées, cap sur le Markstein. Les coureurs du 23km et 1000mD+ se préparent.
Pendant ce temps, les coureurs de la veille partent en vadrouille aux alentours en attendant de pouvoir encourager leurs supporters de la veille. Le pas est lourd, par exemple pour notre champion de la veille qui a une démarche qui dissimule à merveille sa capacité à donner la leçon à toute la troupe.
A midi, le départ du 23km est donné. Nos coureurs amicalistes se placent sur les conseils de leurs prédécesseurs. Paul-Arthur démarre dans le groupe de tête. Les autres suivent, prêts à débouler jusqu’à Saint-Amarin. Les supporters sont répartis en plusieurs points sur le 1er kilomètre.
A la fin de la descente, la course s’arrêtera pour Nico alors que les autres entameront la remontée vers le Grand Ballon.
Dès que la troupe du 23 est passée, les spectateurs du dimanche se dirigent vers un autre point sur le Markstein pour assister au passage des concurrents du 32km dont notre préférée Isa. Le direct-live sur “my-results” permet d’identifier les coureurs et nous nous appliquons à encourager tous les coureurs et en n’oubliant pas de commenter le style de course, la tenue vestimentaire…
Enfin, Isa arrive et reçoit une ovation qui surprend même les concurrents qui l’accompagnent. Pour elle, il reste 10km. Elle terminera 194ème sur 350 en 4h16 et 5ème en M2. Bravo !
Pendant que les coureurs poursuivent leur périple, la mission de la plus haute importance des suiveurs est de MANGER. On hésite, on scrute, on change d’avis. Finalement, le choix se porte sur un resto de montagne, pas franchement pittoresque mais pas si mal, où un grand nombre déguste une Munstiflette. Il est 14h, il était temps, les estomacs criaient famine.
Pendant ce temps, Camille s’élance sur le 8km qu’elle terminera à une très jolie 32ème place sur 135 en 52min.
Cette pause-déjeuner fait manquer aussi à Isa l’acclamation finale mais les supporters ont le temps d’assister à l’arrivée, voire d’accompagner les autres.
Les résultats sont les suivants :
Paul-Arthur : 55ème sur 262 en 2h43
Jenny : 112ème en 3h pile !
Dorothée : 147ème en 3h09
Patricia : 195ème en 3h22
Véro : 219ème en 3h28
Coralie : 235ème en 3h39
Bravo à tous pour cette excellente performance collective.
En fin d’après-midi, tout le monde reprend la route plein de super souvenirs, de franches rigolades, de moments de partages…
Certains, pour prolonger le moment, finissent même les dernières bières sur le parking du Prési à Lons.
Un grand merci aux organisateurs de nous avoir permis à tous de passer de si bons moments et merci à tous pour la bonne humeur !!
VIVEMENT LA PROCHAINE !!!!
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Revivez en 3d le 23km du Grand Ballon : https://ayvri.com/scene/6vk17r13kx/cl2rxn6fi00013a6qhm9tfhiv
le 32km du Grand Ballon :
https://ayvri.com/scene/6vk17r13kx/cl2rxpio800013a6qn7lqmi96
le 48km du Grand Ballon :
https://ayvri.com/scene/6vk17r13kx/cl2rxqid000013a6q3vqgy4sm
Commentaires
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philippe berger
Merci Phil pour ce texte qui retrace bien notre sympathique week-end Vosgien ! Sport et convivialité